Système thermodynamique | Système constitué d’un très grand nombre de particules (≈ mole) délimité par une surface fermée (frontière) le séparant de l’extérieur. |
Système ouvert vs fermé | Echange de matière avec l’extérieur possible / impossible. |
Système isolé vs non isolé | Ni échange de matière ni échange d’énergie avec l’extérieur. |
Grandeur extensive vs intensive | Grandeur additive / non additive lors de la réunion de deux systèmes disjoints. |
Paramètres d’état | Paramètres permettant de décrire le système : P, T, V, Q (charge), ρ (masse volumique)... |
Equation d’état | Relation entre paramètres d'état de la forme f(P,Vm,T)=0 par exemple où Vm est le volume molaire |
Equilibre thermodynamique | Etat dans lequel les paramètres d’état ne varient plus (à distinguer néanmoins du régime stationnaire). |
Transformation | Evolution du système d'un état à un autre. Isotherme : T = cte Isobare : P = cte Isochore : V = cte Monotherme : Text Monobare : Pext = cte Adiabatique : Q = 0 |
Transformation quasi-statique | Transformation suffisemment lente pour que P = Pext ∀ t |
Transformation réversible | Transformation dont le sens peut être inversé par une modification infinitésimale des contraintes extérieures. Exemple : changement d'état à P et T constants. |
Thermostat | Source (« réservoir ») de chaleur dont la température reste constante quels que soient les échanges thermiques entre la source et le système. En pratique, source de grande taille par rapport au système. |
Pressostat | « Réservoir » dont la pression reste constante quels que soient les échanges mécaniques avec le système. Exemple : atmosphère pour un moteur. |
Force exercée par le fluide sur une paroi dS | d→F(M)=P(M)d→S(M) où d→S(M)=dS→n est le vecteur surface et →n est le vecteur unitaire orthogonal à la paroi dirigé du fluide vers la paroi |
Travail des forces de pression (Pext = cte) | δW=−PextdV |
Travail des forces de pression quasi-statique (P = Pext ∀ t) | δW=−PdV où P=P(V,T) WI→F=−∫VFVIP(V,T)dV |
Energie interne | U=ECmicro+EPmicro A priori, U dépend des paramètres d'état P, V, T Compte tenu de l'équation d'état P = P(V,T), on a alors U = U(T,V) |
Enthalpie | H=U+PV La fonction H est adaptée aux transformations isobares. De la même façon, on pourra écrire que H = H(T,P) |
Capacité thermique à volume constant | CV=(∂U∂T)V |
Capacité thermique à pression constante | CP=(∂H∂T)P |
Premier principe | Il existe une fonction d’état, extensive appelée énergie interne et notée U (en J) dont la variation au cours d’une transformation d’un système fermé est :
Δ(U+ECmacro+EPmacro)=W+Q
EC , EP : énergies cinétique et potentielle macroscopiques W : travail échangé avec l’extérieur (forces non conservatives) Q : transfert thermique échangé avec l’extérieur Signification : conservation de l’énergie Intérêt de U et H : calculs des transferts thermiques Q |
Deuxième principe | Il existe une fonction d’état, extensive appelée entropie et notée S (en J K-1) dont la variation au cours d’une transformation d’un système fermé est :
ΔS=Se+SC
Se=∑iQiTi entropie échangée avec des thermostats Sc≥0 entropie créée Sc = 0 pour une transformation réversible Sc > 0 pour une transformation irréversible Signification : mesure de la « qualité » d’une transformation i.e. de son « degré d’irréversibilité » Intérêt de S : évolution possible Sc ≥ 0 / impossible Sc < 0 |
Dire que U et S sont des fonctions d’état signifie que leurs variations ΔU ne dépendent que de l’état initial I et de l’état final F et non de la transformation pour aller de I à F. |
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Inégalité de Clausius-Carnot | Evolution cyclique polytherme ∑iQiTi≤0 |
Premier principe pour les systèmes ouverts, pour les écoulement ou « industriel » | Hypothèse : régime stationnaire Bilan d'énergie massique (JK−1) : Δ(h+ec+ep)=wu+q h, ec, ep : enthalpie, énergies cinétique et énergie potentielle massiques wu : travail utile (ou travail indiqué) massique lié aux parties mécaniques en mouvement (hélice, turbine...). Rq : le travail des forces de pression amont et aval est comptabilisé dans h qui apparaît au lieu de u. Bilan de puissance (W) : Dm[(hs+12v2s+gzs)−(he+12v2e+gze)]=Pu+Pth Les indices e et s désignent l'entrée et la sortie du système. Dm est le débit massique Dm=dmdt. |
Le modèle du gaz parfait correspondrait à un gaz constitué de particules sans interactions entre elles (seulement avec les parois) et de volume propre nul (molécules « ponctuelles »). Le comportement d'un gaz réel de faible densité (P "faible" ou T "élevée") tend vers celui d'un gaz parfait. Première loi de Joule : l'énergie interne d'un gaz parfait ne dépend que de sa température U = U(T) - Test expérimental : détente de Joule - Gay Lussac. Deuxième loi de Joule : l'enthalpie d'un gaz parfait ne dépend que de sa température H = H(T) - Test expérimental : détente de Joule - Kelvin. |
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Equation d'état | PV=nRT |
Energie interne | ΔU=CVΔT si CV est constante ΔU1→2=∫T2T1CV(T)dT sinon |
Enthalpie | ΔH=CPΔT si CP est constante ΔH1→2=∫T2T1CP(T)dT sinon |
Relation de Mayer | CP−CV=nR |
Coefficient isentropique | γ=CPCV |
CV et CP en fonction de R et γ | CV=nRγ−1 CP=γnRγ−1 |
Entropie | S(T,V)=CVlnTT0+nRlnVV0+S0 S(T,P)=CPlnTT0−nRlnPP0+S0 |
Lois de Laplace | Transformation isentropique (adiabatique réversible) d’un gaz parfait avec γ = cte : PVγ=cte |
Les phases condensées (liquides et solides) sont modélisées par des phases incompressibles et indilatables. U et H sont confondues et CV = CP notée C. |
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Equation d'état | V = cte (indépendant de P et T) |
Energie interne = enthalpie | ΔU=ΔH=CΔT si C est constante ΔU1→2=ΔH1→2=∫T2T1C(T)dT sinon |
Entropie | ΔS=mclnTFTI |
Liquide en équilibre avec sa vapeur (sous la courbe de saturation), i.e. sur un palier de changement d'état à P et T constants. | |
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Titre en vapeur / liquide | xV=mVm xL=1−xV |
Enthalpie de changement d'état | ΔHLV=mℓV(T) |
Entropie de changement d'état | ΔSLV=ΔHLVT=mℓV(T)T |
Relation grandeur massique / composition | v(x,T)palier=xVvV(T)+(1−xV)vL(T) h(x,T)palier=xVhV(T)+(1−xV)hL(T) s(x,T)palier=xVsV(T)+(1−xV)sL(T) |
Variations sur un palier | dhpalier=dxVℓV(T) dspalier=dhT Δhpalier=ΔxVℓV(T)=(xVF−xVI)ℓV(T) Δspalier=ΔhT |
Règle des moments | xV=LMLV=v−vLvV−vL |
Gaz parfait monoatomique (atomes de masse m) de densité n∗ (atomes / m3) | |
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Vitesse quadratique | u=√<v2> |
Pression cinétique | P=13mn∗u2 |
Température cinétique | 32kBT=12mu2 Application : ordre de grandeur de la vitesse dans un gaz v≈√3kBTm=√3RTM |
Equation d'état | P=n∗kBT |
Energie interne | U=32nRT |
Capacités thermiques | CV=32nR CP=52nR |
Gaz parfait diatomique | |
Capacités thermiques | CV=52nR CP=72nR |
Coefficient isentropique | γ=75≈1,4 |