L'appareil utilisé dansla vidéo est représenté ci-dessous :
- le tube (1) contient un fluide (SF6) dans sa partie haute ;
- la partie basse de ce tube contient du mercure (2) ;
- ce mercure est plus ou moins poussé dans le tube grâce au volant (3), le mercure joue le rôle de piston et permet de comprimer plus ou moins le fluide ;
- le tube contenant le fluide est baigné par de l'eau (4) issue d'un bain thermostaté (5) et mise en circulation grâce à la pompe (6).
La partie droite de la vidéo est un gros plan sur le tube contenant le fluide SF6, ce fluide est au départ diphasé (on voit le ménisque de séparation).
Observer sur la vidéo la présence ou non d'une interface liquide/gaz au cours de la transformation et réfléchir aux manipulations effectuées par l'auteur de la vidéo pour réaliser les transformations visibles dans le diagramme de Clapeyron.
Critiquer cette vidéo (sur le plan scientifique).
Qu'observe-t-on sur cette vidéo ?
Extrait de l'article Lac Ladoga sur Wikipédia
Dans son roman Kaputt (1943), l'écrivain italien Curzio Malaparte relate l'anecdote suivante, que l'on présume survenue en 1942, lors du siège de Léningrad :
« Le troisième jour un énorme incendie se déclara dans la forêt de Raikkola. Hommes, chevaux et arbres emprisonnés dans le cercle de feu criaient d'une manière affreuse. […] Fous de terreur, les chevaux de l'artillerie soviétique — il y en avait près de mille — se lancèrent dans la fournaise et échappèrent aux flammes et aux mitrailleuses. Beaucoup périrent dans les flammes, mais la plupart parvinrent à atteindre la rive du lac et se jetèrent dans l'eau. […]
Le vent du Nord survint pendant la nuit […] Le froid devint terrible. Soudainement, avec la sonorité particulière du verre se brisant, l'eau gela […]
Le jour suivant, lorsque les premières patrouilles, les cheveux roussis, atteignirent la rive, un spectacle horrible et surprenant se présenta à eux. Le lac ressemblait à une vaste surface de marbre blanc sur laquelle auraient été déposées les têtes de centaines de chevaux. »
L'astrophysicien et vulgarisateur Hubert Reeves reprend ce récit et le tient pour véridique dans son livre L'Heure de s'enivrer (1986). Il émet l'hypothèse que le gel quasi instantané de l'eau du lac fut causé par un changement de phase rapide dû à l'état présumé de surfusion de l'eau au moment de l'incident.