\(k_0 = \displaystyle\frac{2 \pi}{\lambda_0}\) où λ0 est la longueur d'onde moyenne du paquet.
σk = largeur du spectre. La largeur spatiale σx est telle que \(\sigma_k \times \sigma_x \sim 1 \)
vφ = vitesse de phase moyenne et vg = vitesse de groupe du paquet.
✎ Paquet d'ondes
Rapppels sur le paquet d'onde (du discontinu au continu, relation spectre/signal) : Applet Fourier (PhET, University of Colorado).
Définitions :
- Vitesse de phase pour une OPPH de pulsation ω et de vecteur d'onde k : \(v_\varphi = \displaystyle\frac{\omega}{k} \) ;
- Vitesse de phase moyenne pour un paquet d'onde de pulsation ω et de vecteur d'onde moyen k0 : \( \langle v_\varphi \rangle = \displaystyle\frac{\omega}{k_0} \) ;
- Vitesse de groupe (vitesse de l'enveloppe du paquet d'ondes) : \(v_g = {\left(\displaystyle\frac{d \omega}{dk}\right)}_{k_0} \).
L'analyse de Fourier permet d'établir la relation entre largeur spectrale et largeur du signal :
- dans le domaine spatial : \(\sigma_k \times \sigma_x \sim 1 \)
- dans le domaine temporel : \(\sigma_\omega \times \sigma_t \sim 1 \)
Interprétations qualitatives de ces relations :
- plus le spectre est étroit plus le signal est étendu : un spectre constitué d'un unique pic correspond à une sinusoïde s'étendant à l'infini.
- à l'inverse, un signal limité dans le temps et dans l'espace possède un spectre très étendu : il faut un très grand nombre de sinusoïdes pour annuler la somme presque partout sauf sur un domaine.